Premier meurtre dans la ville

Yûki était rentrée à l’auberge, un peu déçu mais finalement, la soirée ne se terminera pas aussi mal qu’elle le pensait. En tout cas, elle était fatiguée autant moralement que physiquement. En plus, ici, au centre, elle n’avait pas de pouvoir. Bon, ils n’étaient pas encore grandioses, mais bon, il faut un début à tout. Un homme rentra à cet instant dans l’auberge, un homme plutôt classe, bien habillé et avec un certain genre, il semblait être de bonne famille. Elle eut un rictus moqueur avant de s’accouder au bar, commandant un petit remontant. Pendant qu’elle buvait, elle réfléchissait au meilleur moyen pour amadouer cet homme, elle allait enfin pouvoir commencer son « travail » dans cette ville. Elle vida son verre d’un trait avant de s’entretenir avec le patron, le réglant quant aux nuits passées ici. Ce soir, c’était sa dernière, et elle allait en profiter, de plus, elle avait une certaine couverture.

Ce serait parfait, sans bavure tout en laissant la trace de son passage. Un sourire étrange flotta sur ses lèvres avant que la jeune fille ne se décide à monter rejoindre sa chambre pour la dernière fois. Yuuki s’allongea sur son lit de fortune, les mains derrière là tête, attendant le bon moment. Elle avait l’oreille fine et la dernière chambre vide était voisine à la sienne, c’était vraiment l’idéal. La nuit était tombée depuis quelques temps déjà, elle devra bientôt agir. Yûki commença à rassembler ses affaires et elle entendit alors du bruit à coté, ca y est ! Il était entré, elle allait pouvoir commencer.

[…]

Quelques heures plus tard …

Yûki soupesait la bourse d’or du pauvre homme qui était étendu dans son lit et apparemment mal en point. Puis elle se retourna, prit une compresse imbibée d’eau fraiche et la tapota contre le front du malade pour y enlever la sueur.

- Ce doit être vraiment douloureux, n’est-ce pas ?

Ca voix était douce, presque mielleuse et terriblement malsaine. On avait presque l’impression d’avoir affaire à une tout autre personne.

- Logiquement, vous devriez ressentir d’intenses brûlures d’estomac… Accompagné d’un engourdissement progressif de chacun de vos membres… Dans quelques heures, vous aurez des remontées acides, des tremblements, et vous finirez par vous étouffer avec votre propre langue… C’est positivement horrible, n’est-il pas ? Et ce avec seulement quelques gouttes de poison, c’est fou n’est-t-il pas ?

- Sorcière ! Femme damnée ! Catin du diable !

Le malheureux avait certainement encore tout un répertoire d’injures mais un spasme de douleur l’arrêta et il se crispa, les deux mains serrées sur son abdomen. Yuuki leva sa main et caressa le visage du mourant avec douceur, hochant la tête en claquant la langue. Puis elle se pencha, collant presque ses lèvres contre son oreille.

- Je vais vous décevoir, mais je ne suis pas une associée du diable.

Sans autre forme de procès, elle se leva et vérifia qu’elle n’avait pas laissé de trace. Finalement, elle prit la main du riche et glissa entre ses doigts un ruban de velours noir.

- Un petit souvenir !

Après un sourire, elle quitta la chambre et retourna dans la sienne. Le lendemain matin, elle descendit naturellement dans l’auberge, commandant son dernier repas en ces lieux. Soudain un cri strident retentit, ils avaient surement découvert le corps. Yuuki se précipita à la suite de l’aubergiste et vit l’homme dont le visage était d’une magnifique blancheur porcelaine, le visage de la mort. Sur le visage de la jeune fille rien ne paraissait, comme d’habitude, elle jouait la comédie, cette fois, plus sérieusement, ne tenant pas à se retrouver derrière les barreaux.

- Vite ! Appelez les sentinelles ! cria le patron.

Une serveuse embonpoint eut l’audace de s’avancer jusqu’à lui et elle tira doucement le ruban noir.

- C’est elle ! Elle était ici, dans la ville, dit-elle d’une voix tremblante.
- Ressaisit toi, Maria !
- C’est elle, c’est l’empoisonneuse !
- Mais qu’est-ce que tu racontes.
- Elle a fait la même chose, dans d’autres villages, et maintenant elle est ici !

Yuuki fit mine de mal se sentir et elle s’adossa au mur avant de glisser lentement sur le sol. Intérieurement, elle était plutôt satisfaite. Elle ne se doutait pas qu’ici quelqu’un connaissait sa « réputation » sans vraiment savoir qui elle était, bien sûr. Tous ceux qui le savait étaient aujourd’hui morts et enterrés.

- Je ne me sens pas bien ! Ca sent la mort ici ! Je suis navrée mais je vous quitte.
- Je comprends ! Revenez quand vous voulez, mademoiselle.

Yuuki hocha la tête avec un air grave puis elle quitta l’auberge. Elle devra tout de même faire attention au général. Si elle était au courant de cette affaire, et qu’elle était présente au moment du meurtre … elle allait lui poser des tonnes de questions. Prenant un pas plus ou moins rapide, elle s’engouffra dans les ruelles de la ville.

Le voile de la nuit moucheté par un nombre incalculable d'ètoiles argentées s'était déjà déployé au dessus de la ville. Les faibles rayons de la lune éclairaient légèrement cette citée endormie. Malgrès le silence nocturne qui reignait à cette heure tardive, ce calme était bafoué par une petite auberge bien annimée.

Par les fenêtres du battiment s'échappait une lueur chalereuse offerte par les bougies qui l'éclairaient. Des cris joyeux acceuillait tout les nouveaux vennus qui ouvraient la porte d'entrée métalique.

Parmis tout les ivrognes qui buvaientt d'une traite leur boisson alcolisée se trouvait Keikoku. L'élémentaire aux yeux verts profonds, comme deux perles perdues sur un visage fade, vidé d'émotion. Sa journée avait été dure, il n'était pas d'humeur à boire un verre. Il resta là, le regard plongé dans le vide, sans un mot. Il y avait un moustique qui se prommenait dans la pièce, de quoi l'occuper pour un moment.

Au bout de quelques heures, le patron lui annonça qu'il fallait qu'il se dirige vers sa chambre car il allait fermer. Keikoku poussa un soupire las, abandonna son moustique noyé dans un verre à moitié vide (ou à moitié plein?) et se dirigea vers l'escalier qui mennait aux chambres.

Il s'arrèta quand il entendit un faible bruit de pas. Le blond se plaqua contre le mur, à l'affut de tout mouvement suspicieux, et glissa discrètement sa tête de l'autre côté du mur pour voir ce qu'il se passait. Une jeune fille sortit d'une pièce, le regard illuminé par la satisfaction. Keikoku fronça les sourcils, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire à cette heure? Elle était peut-être aussi fan de mousitque!

Elle se dirigea à pas feurtés vers sa chambre pour s'y enfermer. Keikoku, curieux, s'avança vers la pièce d'où la jeune file venait de sortire. Il y découvrit un homme gémissant, allongé sur son lit. Parmis ses souffoquements, il laissa passer un faible:

" Aidez moi! "

La blond hocha la tête.

" Pas ineterresant."

Et il referma la porte.


Le lendemain, Keikoku se leva tôt pour quitter l'auberge. Dans la pièce principale, tout le monde était agitté. Ils parlaient tous d'un meurtre qui s'était passé dans la nuit. Une sertaine empoisonneuse aurait encore frappé! Le blond hocha la tête d'un air erroneusement réfléchit. Il s'agissait peut-être de la fille d'hier soir. Ho tien justement là voilà qui descend! Elle avait un faux air mal en point, ce qui amusa Keikoku. Il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle quitte l'auberge. Il fronça les sourcils et sortit à son tour. Si cette fille tuait, c'était vraiment marrant!

Emboita le pas de l'inconnue pendant un sertain temps et attendit le bon moment. Quand ils arrivèret dans une ruelle sombre et déserte, il risqua un stupide appelle.

" L'empoisonneuse? "

- L’empoisonneuse ?

Yûki ne s’arrêta pas, elle fit mine de ne pas entendre. Elle savait pertinemment que cet appel lui était destiné, mais elle ne se retourna pas. Si déjà elle se faisait repérer maintenant … Dos à l’inconnu, il ne put voir une légère grimace, mais bientôt, une idée lui traversa l’esprit et un sourire en coin illumina son visage. Sans changer son allure, elle tourna à une intersection et la jeune fille leva sa main pour saisir son épée calée dans son dos. Elle ne bougeait, veillant à ne faire aucun bruit, écoutant les bruits de pas de cet homme. Il continuait de la suivre et il allait la retrouver.

Quand vint le bon moment, elle dégaina une sorte d’épée qui ressemblée vaguement à un katana, et lorsque ce dernier tourna, il se retrouva derechef avec une lame tranchante sous le menton.

- Vous vouliez me voir ?

Elle haussa un sourcil provocateur et appuya un peu plus. Il n’y avait personne dans cette ruelle, juste lui et elle. Yuuki en profita pour le détailler, il était plus grand qu’elle, en corps à corps, elle ne ferait surement pas le poids. Pourtant, il avait un beau visage, fin, gracieux, et un détail attira son attention. De la pointe de la lame, elle souleva quelques lèches de cheveux et vit une inscription sur son cou. Elle eut un demi sourire, sans que l’épée en quitte le cou de l’inconnu, Yûki tourna lentement autour de lui, comme un fauve prêt à sauter sur sa proie.

- Alors ? Qu’est-ce qui vous amène, jeune homme ? Susurra-t-elle à son oreille. Est-ce votre devoir, ou alors serait-ce la curiosité, ou bien même la mort.

Elle s’arrêta de bouger alors qu’elle était dans son dos, et elle attendit une réponse de sa part.

Plus Keikoku grandissait dans cette ville, plus il rencontrait des gens bizzars. L'empoisonneuse ne fit même pas attention à lui et tourna vers une autre ruelle. Sa longue cape dansant au rythme du vent d'une couleur rouge pourpre disparue alors derière el coin de cette rue. Le blond poussa un soupire las, ce genre de jeux l'enervaient. Au moment où il passa l'angle, une pointe de lame glacée vint lui lècher le cou. La jeune fille venait de la glisser discrètement vers lui à son arrivé, la discution allait être interresante.

- Vous vouliez me voir ? Demanda-t-elle.

Keikoku ne répondit rien en se contentant de la fixer d'un regard fade, vidé de toute émotion. Elle avait mis une pointe d'irronie dans sa voix. Peut-être devait-il rigoler ? De toute façon il n'avait pas envie pour le moment de déformer son visage avec un sourire qui ne lui allait pas pour les yeux bleus étincellants de cette belle inconnue. Il ne s'appelait pas Mayara.

Il sentit le tranchant froid de la lame glisser sur son cou pour repousser deux ou trois mèches de sa chevelures blonde rebelle, laissant à découvert son tatouage de feu. Il fronça les sourcils et repoussa l'avant-garde de l'épée sur le côté d'un mouvement de bras lent. Qu'elle l'observe en détaille commençait à l'agacer. Il fronça les sourcils.

" Chasseuse de prime ou simplement curieuse ? " Questionna-t-il d'un ton ennuyé.

L'empoisonneuse commença alors à tourner à pas-compté autour de lui, l'épiant d'un regard poussé à la provocation. Keikoku serra le manche en cuire de son katana, agacé par toute cette mascarade.


- Alors ? Qu’est-ce qui vous amène, jeune homme ? Murmura-t-elle Est-ce votre devoir, ou alors serait-ce la curiosité, ou bien même la mort.

Elle s'arrèta enfin de marcher quand elle fut arrivée dans son dos, tout en gardant sa lame fraichement aiguisé collée à la peau du blond.

" Ce genre de conversasions avec une arme enfoncée dans la gorge perd vite de leur charme, surtout quand on a apris à ne pas parler la bouche pleine. "

(ne cherche pas je vais t'aider>< En gros il n'aime pas devoir faire attention à se qu'il dit parceque tu le mennasses de mort ^^ Sorry pour le message mais je suis fatiguée><)

Il se retourna passiblement pour repousser l'objet tranchant à nouveau sur le côté mais cette fois avec le bout de son katana à double tranchant. Il releva la tête pour fixer la jeune fille de haut, ce qui lui donna un faux air orgeuilleux.

" La curieusitée est un bien vilain défaut et je pense que ce virus nous a proffondément affecté aussi bien vous que moi-même. Maintenant j'aimerais savoir se que vous allez faire... Me tuer? "

Il afficha un air las, montrant clairement qu'il en avait marre d'entendre les mêmes discourts pendre au bout de son sabre.

Ce qu’elle comptait faire ? Yuuki abaissa la pointe de son épée, ne menaçant plus l’inconnu, mais toujours avec ce sourire presque irritant scotché aux lèvres.

- Que gagnerai-je à te tuer ? Un peu de plaisir ? J’ai eu mon compte pour cette nuit, je suis rassasiée.

Sur ces dernières paroles, elle leva la main et rangea son épée dans son dos, qui glissa dans son fourreau avec un bruit sec. En fait, elle préférait ruser plutôt que de chercher le combat, qu’elle aura certainement perdu sachant que l’inconnu avec lui aussi une arme aussi dangereuse que la sienne.

- Tu étais dans l’auberge, n’est-ce pas ?

C’était plus une affirmation qu’autre chose. Son visage lui disait quelque chose, s’il l’avait suivi et l’avait hélait en l’appelant « l’empoisonneuse », c’est qu’il savait. L’avait-il vu ? Peut être était-elle trop imprudente à ce moment là … elle n’avait pas fait attention, trop contente du résultat et sûrement trop fière aussi. Cependant, une chose l’intriguait, pourquoi l’avoir suivi s’il se doutait qu’elle était la meurtrière ? Pourquoi n’avoir pas tous simplement donné l’alerte pour l’enfermer ? Franche comme elle est, Yuuki n’hésita pas et lui en fit part.

- Si tu crois vraiment que je suis l’auteur de cet assassinat, pourquoi ne pas avoir prévenu les autres pour me faire arrêter ? Ca aurait été la meilleure des choses, non ?

C’est ce qu’aurait fait une personne censé, pour éviter qu’elle ne recommence, car elle avait une réputation dans d’autre village bien qu’on ne connaisse pas son visage. Tout ceux qui la connaissait étaient morts et enterrés, ne pas laisser de traces susceptibles de tout avouer … une de ses règles primordiales.

Keikoku hocha la tête quand l'empoisonneuse glissa son arme dans son fourau tout en arffirmant qu'elle ne voyait pas l'utilité d'un comba à mort. Le blond hocha la tête, souriant interrieurement. Alors elle n'avait pas deviné son identé d'élémentaire du feu . Tant mieu, l'ombres des barreaux reflètées sur son visage ne lui allait pas.

Keikoku ramena son arme au niveau de sa hanche, il avait pris l'habitude de garder son arme dans ce genre de nouvelle rencontre. La fille lui demanda s'il se trouvait dans l'auberge. Il confirma ses craintes en hochant la tête d'un signe affirmatif.

- Si tu crois vraiment que je suis l’auteur de cet assassinat, pourquoi ne pas avoir prévenu les autres pour me faire arrêter ? Ca aurait été la meilleure des choses, non ? Ajouta-t-elle.

Keikoku lui répondit d'un ton calme, son regard glacé toujours plongé dans le bleu ciel des yeux de la jeune fille.

" Je ne cherche ni argent ni gloire, juste à faire des rencontres interresantes. "

Il releva la tête d'un air posé et sur de lui.

" Et vous? Pourquoi ne pas me tuer? Vous avez deux bonnes raisons le faire pourtant: La sauvegarde de votre secret et une capture interresante. "

Il passa sa main sur son tatouage rouge, la défiant du regard. L'ombres des barraux ne lui allaient peut-être pas, mais elles ne le dérangeaient pas le moin du monde.

Une capture intéressante ? Et bien, il y allait franco celui là, Yuuki avait presque l'impression qu'il voulait qu'elle l'arrête. Bon, soit il était provoquant par nature, soit il était suicidaire, au choix. A sa réplique, elle se contenta de hausser un sourcil, septique, mais avec une lueur plutôt étrange qui brillait au fond de ses yeux.

- Pourquoi ne pas te tuer ? C'est vrai que la question se pose.

Yuuki s'assit sur un appui de fenêtre, relevant son genou et posant son menton dessus. Ses yeux semblaient regarder dans le vague.

- Que gagnerais-je à te tuer après tout ? Une assurance sûrement, ainsi je serais sûr que tu ne crieras pas qui je suis sur tous les toits, mais bon, je ne suis pas sûr d'y arriver. Et une capture intéressante pourrait me donnait un peu de notoriété ainsi qu'une bonne somme d'argent.

Aussitôt qu'elle eut fini sa phrase, Yuuki prit appuis sur la fenêtre et fonça sur l'élémentaire du feu pour lui décrocher un violent coup de pied dans la mâchoire. Elle se rétablit sur ses pieds et se retourna vers lui, ses sourcils étaient froncés.

- Ne crois pas que tu es le seul élémentaire. Je n'ai pas envie de finir dans une cage !

[Encore un fois tu choisis si tu reçois mes coups ou pas!! Même si deux sont liés, basta! Même si dont mon message je dit "il percutta" ecs... Batsa!! Tu choisis^^]

L'empoisonneuse fixait Keikoku d'un regard étrange, c'était agaçant. Elle s'installa sur un appui de fenêtre, sitant d'un ton faussement absent les raisons qui pourraient la pousser à attaquer le blond. Soudain, elle se propulsa vers lui et décocha un coup de pied brutale vers son menton. L'étonnement de cette attaque brusquée se lisait dans les yeux verts de Keikoku. Il parvint à la stopper en attrappant fermement la chaussure de cuire de la jeune fille à l'aide de sa main libre. Il tirra butalement le pied de l'empoisonneuse en arrière dans le but de la faire trébucher par la force de traction. Elle se ratrappa facilement en se dégageant (oui tu t'étais rétablie dans le message d'avnt alors j'en tien compte^^) de l'étrainte du blond. Elle se tourna vers lui, le regard dursi par l'action qui se déroulait.

- Ne crois pas que tu es le seul élémentaire. Je n'ai pas envie de finir dans une cage !

Keikoku fronça légèrement les sourcils face à cette révélation. Pourquoi lui dévoiler directement une facette de sa personnalitée ? Il ne chercha pas de réponse pour se concentrer sur le combat. Il s'abaissa brusquement et posa ses deux mains à plat sur le sol froid pour prendre appui sur elles. Il tendit ensuite ses deux jambes pour pivoter sur lui même d'un mouvement brutale circulaire, formant un cercle ayant pour centre ses deux mains solidement cramponnées au sol, dans le but d'exécuter un brise garde. Il percuta les jambes de la jeune fille, la fesant trébucher. L'élémentraire du feu ramenna ses pieds derières lui, se mit en position quatres pattes et envoya son poignard d'un geste assuré droit sur l'empoisonneuse.

[Bah, j'vai les accepter quand même ! Sinon ce ne serait pas loyal XD ]

Yuuki fut surprise, elle ne s'y attendait pas et elle trébucha quand les jambes de l'élémentaire percutaire les siennes. Elle tomba en arrière mais rapidement, elle posa ses mains à terre et réussit à se rétablir sur ses pieds, dos à une planche de bois posée sur le mur. Il vit alors un éclat, une lame, un poignard qui volait dans sa direction. Elle ne bougea pas à la lame se planta dans la planche, à quelques centimètres de son visage. Elle regarda le poignard du coin de l'oeil et reporta son attention sur cet homme.

- J'ai eu chaud, dit-elle en haussant un sourcil, pas plus effrayée que cela.

La situation devenait plus sérieuse mais surtout plus intéressante. Lentement, elle se releva et retira d'un geste ferme le poignard avant de le lancer habilement dans la direction de Keikoku. Elle en profita pour poser son pied droit sur le mur, et en prenant appuis dessus, elle se dirigea vers lui. Elle se retourna soudainement et lui décocha un coup de pied dans le ventre. Puis elle s'écarta vivement, en combat rapprochée, elle perdrait facilement alors elle misait sur la distance qui les séparait, cherhcant d'abord à l'affaiblir.

Yuuki pesta, il l'avait coincé contre un mur et il fonçait droit vers elle. Et son sabre qui semblait terriblement tranchant, mais elle y tenait à sa tête, et surtout à sa vie. Elle reculait sans le quitter des yeux et elle réussit à sortir son épée juste à temps pour parer son attaque mais il y avait mis tellement de force qu'elle se retrouva plaquée contre le mur et se cogna la tête brutalement. Elle sentit un liquide chaud couler le long de sa tête jusqu'à sa nuque et elle eut une grimace de douleur. Cependant, Yuuki gardait fermement son épée en main et retenait le sabre qui voulait absolument lui couper la gorge.

D'un geste sûr, elle dévia la lame, puis elle serra le poing et frappa brutalement l'élémentaire au visage. Elle ne regarda pas où elle avait frappé, elle en profita pour poser une main sur son épaule, de prendre appuis dessus et elle sauta sur le mur pour passer de l'autre coté. Elle avait fait ce mouvement avec une simplicité déconcertante, surement du au fait qu'elle était un élémentaire de l'air.

Du haut du mur, Yuuki regarda Keikoku. Son épée pendait le long de son bras et son regard était froid.

[ Maiheu... La suite de mon attaque ... Rhoo *peste* ><]

Keikoku poussait de toute ses forces pour la plaquer contre le mur. Mais au moment où il voulut s'élancer pour la suite de son attaque, ( Snif T-T) la jeune fille dévia d'un coup brusque sa lame. Le blond n'eut pas le temps de contre attaquer car un coup de poigt puissant percutta sa machoire, l'étourdissant un instant. Il sentit une main se poser furtivement sur son épaule. L'empoisonneuse venait de se projetter sur un mur.

Keikoku hocha légèrement la tête et passa son index d'un gèste sec sur le coin de sa bouche d'où s'échappait un liquide rouge luisant. Elle frappait vraiment comme une brute! Il s'avança vers son poignard laissé en arrière pour le reprendre, c'était toujours utile! Dés qu'il l'eut rammassé, il retourna à l'assault.

D'un bond, le blond s'accrocha à la cheville de la fille et avec une force bestiale, il la tirra vers le bas pour la renvoyer sur l'arène. Une fois à terre, il se contenta de la menacer de la pointe de son sabre. Il fallait faire durer le plaisir!

( Allez, procahin message je te fais un truc simpa... Je l'ai déjà en tête...)

(Oula, j'le sens pas du tout XD ! Et puis chui pas une peste :p ! Mais bon, j'vais te faire plaisir, j'vai te laisser faire ton truc ^^)

Un bruit avait attiré l'attention de Yuuki et elle s'était détournée de son adversaire. Cependant, ce n'était qu'un chat de goutière fouillant dans les poubelles, trouvant de quoi se nourrir. Quand elle voulut reporter son attention sur lui, elle n'en eu pas le temps, il l'avait pris par la cheville et elle attérit durement sur le dos, lui coupant le souffle et lui arrachant un petit cri de douleur.

Elle se releva légèrement et vit la pointe de son sabre qui la menaçant. Elle leva les yeux vers, le regard froid et hostile. Du pied, elle dévia la lame, en même temps elle se retourna, se redressa et se retrouva à nouveau sur ses deux pieds, le menaçant de son épée à son tour. Elle regardait furtivement partout pour essayer de trouver quelque chose qui pourrait l'aider. Pour l'instant, elle était toujours entre le mur et Keikoku, il fallait qu'elle sorte de là !

Yuuki attaqua et la lame de son épée percuta celle du sabre, il y eu un bruit sec, un bruit qu'elle affectionnait, qui lui donnait une pousse d'adrénaline.

[ Ben y avait un problème pour l'autre truc... Alors je vais plutôt jouer au foot!]

En quelques mouvements habiles, l'empoisonneuse écarta le sabre du blond et se redressa furtivement pour le menacer à son tour de la pointe de son épée. Keikoku hocha la tête, le regard toujours aussi fade et vide. Elle lui porta un coup au visage qu'il stoppa net avec son sabre en un éclat d'étincelles.

Keikoku réagit au car de tour, et là, tout ce passa très rapidement. Il repoussa l'épée sur le côtée pour l'épargner de toute tentative d'embroche et pour surtout se donner champs libre vers la jeune fille. Il passa son poigts sur sa jambe droite et de l'autre, décocha un furieux coup de pied en direction du torce de son adversaire. Elle fut projetée, décollée du sol.

Là, Keikoku en profitta. Il se catapulta lui même sur le sol, glissant sur les pavés humide en dessous de la fille expulsée. Il la maintenna en l'air en lui envoyant une autre bourrade de pied en direction du ciel tout en passant dans son dos. Après, il se redraissa à la hate et décrocha cette fois un solide coup de poing dans le dos de la jeune fille. Après cette suite d'attaque, le blond replaça son sabre devant lui, s'attendant à une quelqu'autre contre attaque. Il était éssouflé, il se fatiguait vite, bien trop vite!

[ -_- ! Chui pas un ballon XD ! Tsssss je te hais ^^ ]

L'attaque avait été plutôt douloureuse, elle avait volé pendant quelques instants. Elle avait réussi à éviter sa bourade de pieds, mais pas le coup de poing dans le dos. Elle s'écroula sur le ventre et avait lachée son épée sous le choc. Elle toussa un peu et tourna la tête vers lui. Ce n'était pas fini. Elle était déterminée, et elle comptait aller jusqu'au bout. Cependant une chose lui donnait une certaine satisfaction, le blond était essouflé.

Avec rapidité et souplesse, elle se remit soudainement sur ses pieds, pris son épée à deux mains et l'attaqua par tous les flans. Au bout d'un moment, elle lui envoya son pied dans la figure et elle fit un bond pour s'écarter. Avec agilité, elle se retrouva sur le toit d'une maison, en position accroupié, le défiant du regard.

- Alors ! On se fatigue ?

[ Fais gaffe! Ne devient pas une Mary Sue! Il faut savoir prendre compte des blèssures et de ta faiblesse (moi c'est l'endurance par exemple... Toi... Ben justement c'est ça qui fait Mary Sue). De plus dans un combat, il ne faut JAMAIS mettre des trucs du genres " Il parra le coup et le frappa avec son épée avant de s'éloigner..." (j'éxagère un peut) Il faut fire le plus préci possible! Parcequ'il faut se mettre à la place de ton adversaire...Il ne sait pas comment tu l'as parrés, où et comment tu l'as attaqués, et tu t'es tout de suite éloignée, lui coupant toute ouverture! Je dis ça sans gronder hein! Moi aussi je fesait des trucs du genre avant...Et il est vraie que ce combat est placé dans mes plus mauvais T-T mais bon écoutes quand mes conseils! C'est pour t'aider! Là moi je suis fini...Essouflé, toi pas...J'ai plus la force d'éviter tout tes coups... Et comme je sais pas combien il y en a ^^'...J'ai perdu mais c'est vraiment bête ><]

Tout se passa très vite, trop vite. L'empoisonneuse fonça directement sur Keikoku, arme en mains. Le blond prit une profonde inspiration puis s'élança à son tour.

Là, ce fut un bonbardement de coups succesifs, l'élémentraire était totalement sernné. La fatigue l'empèchait de voir venir tout les coupset de parrer les plus rapides. Le sang gicclait en abondance, et bientôt, le blond se retrouva à terre.

Il esseya de se relever, mais c'était impossible, ses bras fèlés le lui en empèchaient. Son corps était recouvert de de nombreuses plaies, profondes où pas, critique ou futile, toutes saignaient en abondance. Keikoku lança un regard noir à la jeune fille. Se faire avoir aussi bêtement, il s'en voudrait encore pour longtemps.

" Et maintenant? Tu vas me tuer? "

Du coin de sa bouche s'échappait lentement un filet de sang, colant le sol des couleurs macabres du combat.

Rogan, qui trainait comme à son habitude dans tout les coins et recoins de la ville, arriva dans une ruelle, devant une auberge. Il y avait un boucan d'enfer, des éclats de ferrailles, preuves d'un combat qui s'y déroulait.
L'élèmentaire, curieux, s'approcha des lieux du massacre, car c'en était un !
Son compagnon était en train de se faire rétamer par...

*Yuyu ?*

Le garçon n'en revenait pas. Soit elle était très forte, soit elle l'avait attaqué par derrière... ou alors le blond était dans un petit instant de faiblesse, ce qui arrivait à tout le monde après tout.

L'élèmentaire de Feu se précipita vers son congénère.

- Keikoku ! Ca va ?

Question idiote et rétorique. Il jeta un bref coup d'oeil à la jeune fille juchée sur un toit. S'il avait à défendre quelqu'un, se serait le blond.
Il se mit entre les deux.

*Désolé d'avoir à faire ça, je sais qu'à ta place, je serai faché*

- Yûki, laisse le.

Sa voix n'était pas joueuse, pas moqueuse mais grave et froide.

Bon .. alors alors ..

Il n'y a pas a dire, j'ai connu beaucoup mieux de vous deux. Je ne sais pas ..;enfin bon pour toi Yuuki c'était ton premier combat avec ce perso je pense et donc il est normal que tu tatone un petit peux au départ.
Bon keiko... tu me l'as aussi dit, ce n'est pas ton meilleur, je confirme largement.

Il n'y a pas assez de prises en compte des coups et les attaques son répétitives et on une impression de déjà vue

Voilà pourquoi Les points sont : yuuki=> 20 ; Keiko => 25

J'ai été chercher très loin les points

[ Vi je sais, désolée Keiko ! Pas l'habitude :s ]

- Et maintenant ? Tu vas me tuer ?

Yuuki fronça les sourcils, et réfléchit, elle ne pensait pas. Après tout, elle n'était plus au meileur de sa forme. Elle le regardait, un air épuisé sur le visage mais n'exprimant rien d'autre, un masque de gace et il se renforça quand une silhouette qui ne lui était pas inconnue s'interposé entre eux, Rogan. Le laisser ? Oui, c'était ce qu'elle comptait faire de toute façon. Le ton qu'il avait employé était presque aussi froid que son regard. Elle le regard un instant, puis elle se mit de profil à lui, s'adossa à une cheminée et se laissa glisser pour s'asseoir sur le toit.

- Je n'ai pas vraiment le choix, n'est-ce pas ?

Elle haussa les épaules puis elle porta une main à l'arrière de sa tête. Yûki eut une grimace, puis elle ferma les yeux en poussa un long soupir. Du coin de l'oeil, elle regardait les deux élémentaires du feu. Finalement, elle descendit prudemment sachant qu'elle avait la tête qui tounait puis, elle prit la direction opposée à celle des deux garçons.

Rogan vit bien que Keikoku était gené. Il lui demanda pourquoi il avait fait ça, à savoir le sauver. Le garçon avait compris que son compagnon n'était pas habitué à recevoir de l'aide ou un tant soit peu d'affection.
L'élèmentaire de Feu soupira.

- Dois-je te donner une raison pour vouloir te venir en aide ?

En vérité, il devait avouer qu'il aimait bien le blond et Yuan. Ils étaient tout deux bien gentils même si Keikoku semblait toujours un peu plus froid et réticent que son maître.
Un petit sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme.

- Yuan va encore râler quand il va te voir revenir comme ça.

Rogan décida d'abandonner momentanement la recherche du Chien pour se consacrer à l'autre élèmentaire.

- Tu veux que je te raccompagne ? tenta-t-il tout en sachant que Keikoku risquait d'être méfiant.


(c'est un peu court, désolé ><")

La marche s'effectua au début sans bruit. Ce fut Keikoku qui rompit le silence pour lui demander s'il avait retrouvé son compagnon.
Rogan fit un signe de tête de la gauche vers la droite, silencieusement. Non il ne l'avait pas retrouvait. Il était d'ailleur un peu inquiet pour sa boule de poils préférée. Cela faisait près de trois jours à présent qu'il la cherchait et il savait que plus le temps passait plus les chances de le retrouver étaient faibles.
Il savait que c'était un homme qui l'avait emmené mais il ne savait pas à quelles fins. Etaient-elles bonnes ou mauvaises ? Comptait-il soigner l'animal, le garder ? Rechercherait-il son propriétaire ?
Toutes ses questions tournaient dans la tête de l'élèmentaire mais restaient sans réponses.

Il haussa les épaules.

- Il attendra.

Bien entendu sa voix contenait une pointe d'inquiétude que le garçon essaya de dissimuler. Il ne voulait pas embêter Keikoku avec ça.

Lorsque Keikoku lui annonça qu'il "pensait savoir où était Le Chien", soit chez l'armurier, Rogan s'arrêta et posa ses yeux gris sur son compagnon. L'armurier ? il ne le connaissait pas. Néanmoins, le fait de savoir que son animal s'y trouvait le soulageait. Cette façon dont Keiko l'avait annoncé montrait bien qu'il était vivant.

- Tu l'as vu ? demanda tout de même l'élèmentaire, préférant être certain et ne pas se baser que sur des impressions.

Si Le Chien était là bas, c'était alors sûrement l'armurier qui était passé l'autre soir, lors de leur combat. S'il n'avait pas prévenu l'armée c'était sûrement quelqu'un de bien ou tout du moins pas quelqu'un de mauvais. Quoique le fait de laisser deux jeunes s'entretuer n'était pas spécialement quelque chose que l'on pouvait qualifier de "bien".
Enfin, il avait soigné Le Chien enfin... peut être.

Son regard s'intensifia, il était assez impatient d'entendre la réponse.