Histoire

"Tu t'obstines, je cherche une raison..."

Gill ne l'écoutait pas, son cerveau était complètement embrumé, elle ne parvenait plus à penser.

Elle avait totalement perdu le contrôle, elle était conscience de ce qui se passait mais assistait à la scène en simple spectatrice.
Tout ce qu'elle savait c'était que Keikoku voulait qu'elle parte, qu'après lui avoir ouvert la porte il la jetait dehors.

Elle se faisait chasser, encore.
Ses mots étaient trop semblables à ceux qu'elle avait déjà entendu pour qu'elle parvienne à se calmer.

Le poing de Gill frappa dans le vide, raté, encore.

Les doigts de Keikoku se refermèrent sur son poignet, Gill sursauta à ce contact.
L'élémentaire lui tordit le poignet, la forçant à suivre son mouvement.

Elle tenta de résister mais sa force était nettement supérieure à la sienne.
Elle sentit léger craquement dans son poignet et cessa aussitôt de tenter de forcer, elle suivit le mouvement et se retrouva à genoux à terre.

"Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindire par la vivacité dune autre douleur."

Elle ne comprenait toujours rien, seul restait en elle ce sentiment de rejet, de honte et de fureur.

Elle lança sa jambe droite en avant en s'appuyant sur sa main pour procurer à son mouvement plus de stabilité, tentant de faucher les jambes du blond.

Elle ne savait pas se battre mais certains réflexes étaient innés.

Elle se jeta sur le côté, dans un mouvement qu'elle aurait voulu fluide et rapide et qui de loin devait ressembler à un vague cumulet.

Elle se posta dans le dos du blond et lui balança un coup dans les côtes.

Ensuite elle tenta de se lancer sur lui en utilisant tout son poids [ce qui n'est quand même pas grand chose ><] pour le faire basculer.

Elle ne savait pas ce qu'elle cherchait en agissant ainsi, elle voulait juste effacer ces mots, se sentiment de rejet.
Elle ne voulait plus sentir cela.

Comme il l'avait si bien dit, "une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre".

Oui, c'était cela qu'elle voulait en fait, avoir mal physiquement et oublier sa douleur mentale, se concentrer sur une douleur moins profonde.


[XD Kei, t'excuses pas tes posts sont toujours aussi bien, puis je peux comprendre que comme t'as pas envie de te battre c'est pas facile de répondre ]

Le blond aurait du s'en douter.
La douleur blême se propagea prestement dans son genou quand la jeune fille le percutta d'un coup de pied.
Plissement des yeux involontaire.
Ratrapper sa chute.
Il ne remarqua pas que son opposant s'était à présent glisser furtivement dans son dos. Il se contorsionna vers l'avant quand le second coup le heurta férocement. La plaie qui déchirrait son torce provoqua une sensation de brûlure sévère. Son corps était de papier et ses blèssures le feu qui le consumait.

Ce combat était un crève-coeur ou chaques offencive vous charcuttait l'âme. Une boucherie qui allait étrangement que dans un sens.
Derrière, la jeune fille se propulsa tel un missile fonçant vers sa cible.
Commencer.
Mouvement convergeant suivit d'une expultion. Keikoku tendit ses pieds devant lui.
Contacte.
Il catapulta son adversaire vers le sol, l'accompagnant dans sa chute.
Ses doigts se refermèrent sur le tissu vaporeux de la robe. D'un mouvement brusque, il la força à se redresser.
Achever ce qui était commencé.

"Répond" rétorqua-t-il sèchement.

Son poing compressé glissa lentement. Il lâcha prise. Le coup partit comme une détonation dans le ventre de sa victime. Ses genoux se plièrent légèrement.
Propulsion.
Il se réceptionna lourdement sur la fillette, la forçant à se courber en avant, afin d'exécuter un deusième bond. Faufilé derière elle, il pivota sur lui même. Nouveau coup de pied. Il envoya planer son opposante.
Lorsque ses doigts carressèrent la pierre gellèe il se catapulta. Allongé dos au sol, il acceuilli la fin chute de la jeune fille d'un coup de pied ascendant.

Et si chaque luciole plaidait pour son âme ?

[Super! Ca retre facilement et bien! Alors maintenant esseye d'utuliser un élément du décor dans ton combot (sa peut être une arme, un mur, n'importe quoi...Même chose si tu n'y arrive pas ne t'obstine pas x)]

Keikoku réagit enfin à ses attaques, au moment où elle se jetait sur lui il se retourna et à l'aide de ses jambes la propulsa plus loin.

Il l'attrappa par le devant de sa robe et la redressa.

"Répond"

Le regard de Gill était brumeux, vide.
Elle ne parvenait pas à se raisonner, à réfléchir.

Keikoku la lacha et lui balança un coup dans le ventre.

Gill se plia en deux sous l'impact, un peu de sang coula de sa bouche, colorant ses lèvres.
Elle se contentait de subir, elle voulait voirjusqu'où la douleur pouvait aller, elle voulat voir si elle pouvait effacer les blessures psychologiques.

Keikoku exécuta deux bond, l'un sur elle la forcant à se pencher en avant et l'autre pour se retrouver dans son dos.
Nouveau coup de pied.

Gill fut projetée en avant, Keikoku l'attendait à la réception au sol, elle ne savait pas trop comment il était arrivé là, et avant même qu'elle touche le sol, lui expédia un nouveau coup de pied.

Elle alla s'écraser plus loin, à bonne distance de l'élémentaire.
Elle resta allongée sur le sol, tentant d'évaluer les dégats.

Une douleur atroce lui déchirait les flancs, chaque respiration lui était pénible.

Ce n'était pas suffisant.

La douleur physique n'avait pas encore réussi à prendre le dessus, il fallait continuer, continuer jusqu'à ne plus ressentir que les meurtrissures extérieures.

Gill se releva tant bien que mal, ses côtes la fesaient souffrir plus que ce qu'elle n'aurait cru.
Mais elle n'abandonnerait pas, elle était terriblement tétue, l'un des seuls traits de caractères qu'elle avait hérité de son père, et elle ne lacherait pas l'affaire.

Elle avisa son arc, qu'elle avait déposé en entrant.
Elle était peut-être nulle en combat rapproché mais en tir à l'arc elle excellait.
Ses tirs ne rataient jamais leur cible.

Elle ne voulait pas blesser Keikoku, elle voulait que lui la blesse encore plus fort et pour cela elle était obligée de le provoquer.

Elle saisit son arc, encocha une flèche et tendit la corde, tout cela très rapidment, un arc n'était utile que lorsqu'on savait s'en servir avec rapidité sinon l'adversaire avait bien le temps de réagir.

Inspiration, ses doigts tendirent un peu plus la corde.
Expiration, ses doigts s'ouvrirent, laissant filer la flèche vers l'élémentaire.

Elle n'avait pas visé une partie précise de son corps, le but n'était pas pour une fois que sa flèche atteigne son but.

Elle jeta en vitesse son arc et profita du fait que son adversaire était occupé par le trait pour se glisser jusqu'à lui.

Son coude fila en direction des côtes de Keikoku.
Elle n'avait pas beaucoup de forces, mais à force de frapper au même endroit il finirait bien par ressentir une petite douleur, du moins suffisante pour qu'il réagisse.

Elle contourna le blond pour se placer de l'autre côté, nouveau coup de coude dans les côtes mais du côté opposé.

Gill recula, essayant de reprendre son souffle, elle était épuisée.

[Géniale =). Encore une fois tu m'épattes. Par contre attention à la fin, tu as adopté le fameux j'attaque je recule...Tu aurais dut arrêter à "opposé" pour ne pas couper le contacte. aussi n'oublie pas que tu peux bondir. Me contourner c'est perdre du temps, tu aurais pu sauter au dessus de moi et filler un coup de pied arrière pour aller plus vite =). Prochain sujet j'aimerais que tu utulises tes jambes, tu bourres en coup de coude mais tu en oublies tes membres x)]

Le sol de marbre adhéré au dos du bond apliqua des frissons glacés le long de son corps. Sa main glissa lentement vers son torce. Son ventre se contracta quand ses doigts entrèrent en contacte avec la chair. Ce coup l'avait découpé jusqu'au coeur. Il avait mal. La plaie semblait se consumer mais en même temps l'air se chargeait de la frigorifier. Une sensation fortement désagréable.
La chaleur du sang réchaffa sa main frigide.
D'un mouvement sec du bassin, il se redressa.

Ecarquillement des yeux.
Expultion.
Esquive.
La flèche rebondit plusieurs fois sur le sol dans un sifflement métalique avant de se stabiliser.
Keikoku serra les dents. Un nouveau coup dans les côtes le fracassa par le côté. La brûlure qu'il provoca était insuportable, mais pas insurmontable. Il ressentit les mouvements de son ennemi s'avancer furtivement derrière lui. Sa réaction fut immédiate.
Ses genoux se plièrent. Propulsion. Quand il passa au dessus de sa cible, il glissa sa main au niveau du visage. Son coude se ceintura autour du cou de l'opposant. Réception. Il bascula son corps en avant, catapultant la fillette au dessus de lui. Sa masse frêle se raprocha du sol. Percution.
Le pied de Keikoku se plaça sur le torce de la jeune fille. Pression. Le poignard chantona morbidement quand il le fixa sous la gorge de la jeune fille, le corps penché en avant.

"Maintenant répond moi."

Il hocha la tête. Ses yeux verts se plantèrent comme deux couteaux dans le regard terne de la jeune fille.

"Pourquoi vouloir absolument résister là où il n'y a plus rien?"

[Sorry pour se manque d'attaque x) mais je garde la suite et puis il ne faut pas oublier que Keikoku ne veut pas te démonter non plus]

[hj, merci de tout tes conseils :p bon on va faire comme si j'avais pas reculé dacc ? donc, Gill ne s'est aps éloignée...]

Gill frappa dans le vide, Keikoku bondit au dessus d'elle.

Elle sentit le contact d'une main sur son visage tandis qu'un coude ceinturait son cou.

Keikoku la propulsa au dessu de lui, elle effectua un joli vol plané avant de se recevoir avec dureté sur le sol.

Gill grimaça au contact du marbre froid et ne pu retenir un léger gémissement, elle s'était reçue sur le dos et avait l'impression de s'être brisé les vertèbres.

Keikoku placa son pied sur son torse et appuya, les côtes déjà malmenées de Gill la firent grimacer.

Il placa un poignard sur sa gorge et se pencha vers elle.

"Maintenant répond moi."

Gill détestait qu'on la menace d'un poignard, trop de mauvais souvenirs.
Elle tenta d'échapper à la prise de l'élémentaire mais il avait bien plus de force qu'elle.

"Pourquoi vouloir absolument résister là où il n'y a plus rien?"

L'Autre bouillait intérieurement, Gill l'avait laissée prendre le dessus, sachant qu'elle serait bien plus efficace qu'elle mais gardait néanmoins un certain contrôle, elle ne voulait pas non plus qu'elle égorge Keikoku.
L'Autre détestait ça, elle rêvait de prendre son poignard à Keikoku et de lui planter au milieu de ses deux jolis yeux.

Respirer, se calmer.

Gill grimaça une nouvelle fois, ses côtes étaient vraiment douloureuses, elle y était presque, elle pouvait sentir la douleur l'envahir tel un feu qui la rongeait petit à petit.

"Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur."

Elle se contenta de répéter la phrase de Keikoku, elle n'avait pas l'intention de lui dire clairement qu'elle jouait les masochistes en recherchait qu'il lui fasse bien plus mal physiquement pour oublier la douleur psychologique.

Il ne fallait aps rester là, comprenant qu'elle n'arriverait pas à se dégager de la prise de Keikoku elle ne chercha pas à s'en défaire.

Elle regarda ses pieds, il fallait qu'elle les utilise aussi.

Elle agrippa la jambe du blond toujours posée sur elle et roula sur elle-même, l'entrainant dans sa chute.

Elle se releva en vitesse et avant que Keikoku n'atteigne le sol, tendit son pied et le frappa dans le dos.

Elle sentait qu'elle y serait bientôt, il ne fallait pas lacher maintenant.
L'Autre protesta, son but à elle n'était pas de recevoir des coups mais bien d'en donner et elle trouvait cette technique particulièrment stupide.

Un frisson de douleur envahit un court instant la jeune fille, brisant l'amertume qui rongeait le coeur du blond. La fillette ouvrit les yeux. Leur regard se croisèrent dans un choc concidérable.

"Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur."

L'élémentaire plissa les yeux. Il regrettait à présent d'avoir prononcer cette phrase corrompue.
C'est alors que des doigts glacés ceinturèrent son mollet. Keikoku regretta de ne pas s'être imédiatement dégagé quand Gill se balança sur le côté. L'accompagnant dans son mouvement, il allait bientôt se fracasser sur le sol. Le coup de pied partit. Les yeux aigres du blond tournoyèrent vers sa visctime. Les paumes de ses mains se refermèrent sur le talon.
Tirrer.

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"Mais qu'est-ce-qu'il font ?"

Soumis à la follie des cents pas, Yuan se confrontait à sa légendaire impassience. Les flammes chaleureuses du feu ronflant dans le foyé léchait la peau mise à nue de ses longues jambes agitées, tendit que la lumière se chargeait d'allonger les chimères de son conture déformé sur les murs albes.
Serrer les dents.
Le bras de fer contre lui même ne pouvait pas durer plus longtemps. Armé d'un visage de marbre, il renonça à l'idée de laisser le temps le ronger plus longtemps.

Quand l'apporte s'ouvrit sur la scène, il regretta son geste. Il n'aurait jamais voulu voir ce qui venait de se dérouler sous ses yeux.

Sans un mot, le blond détacha le poignard glissé sous la gorge de la fillette. Il se redressa et s'éloigna d'elle d'un pas à reculon mesuré.
Le patriarche s'avança précipitément vers la jeune fille allongée. Keikoku, lui, s'avança calmement vers la sortie.

"Ca va aller, je vais t'aider"

Sa main frolla le front perlé de sueur de la petite. A côté d'elle, une tâche d'un rouge maculé s'étallait à une vitesse affolante.

"Merde"

La porte le fit sursauter quand elle claqua, celle qui mennait à dehors.

"On est plus que deux maintenant dans cette maison"

Plaisanta-t-il. Il savait bien que cette abscence sans adieux allait se déployé sur un long moment. Etonnament, il s'en moquait à présent.

Ses bras entourèrnt la jeune fille par la taille, la pressant contre son poitraille. Il porta le corps brisé de la jeune fille jusqu'au salon pour l'allonger précausieusement dans le divan. Il s'avança machinalement vers le placar où étaient rangés soigneusement son matériel de medecine.

Gant de toilette humide sur le front, bandage compressé contre l'entaille à l'épaule, drogue lethargique posé sur la table...
La paume conviviale du maître se posa sur les yeux de la jeune fille.

"Esseye de te reposer." chucota-t-il faiblement.

Le coup de pied de Gill n'atteignit pas sa cible, Keikoku lui saisit la cheville et sans qu'elle sache trop comment elle se retrouve au sol, l'épaule lui faisant terriblement mal et un poignard sous la gorge.

La porte s'ouvrit et Yuan apparu dans l'encadrure, fixant la scène d' un regard indescriptible.

Keikoku ôta le poignard de sa gorge et s'éloigna doucement à reculons.

Yuan se précipita vers elle.

"Ca va aller, je vais t'aider"

L'aider ? Gill n'avait pas besoin d'aide au contraire, elle était enfin parvenue à atteindre son but et l'Autre, sentant la douleur s'était effacée et lui avait abandonné les rênes.

Bref, tout allait bien non ?
Enfin, façon de parler.

Yuan passa sa main sur son front et Gill frissona au contact de sa main froide sur son front si chaud. Elle sentit un liquide chaud s'étendre à côté d'elle.

"Merde"

La porte claqua, Keikoku, maintenant que c'était fini, il fallait qu'elle lui explique et qu'elle s'excuse.
Non, mauvaise idée, être à nouveau face à lui pourrait réveiller en elle ses paroles et pour le moment elle ne voulait pas.

"On est plus que deux maintenant dans cette maison"

Gill ne dit rien, elle avait la sensation d'avoir causé une belle pagaille dans cette maison et elle s'en voudrait terriblement si jamais Keikoku ne revenait pas.

Yuan la prit contre lui et l'installa dans le salon sur le divan
Il s'occuppa de soigner son épaule et voulut qu'elle se repose.

"Esseye de te reposer."

Gill repoussa doucement la main du maitre et se redressa tant bien que mal.

"Non, Yuan, je suis vraiment désolée pour tout ce qui c'est passé, j'ai vraiment fait... n'importe quoi. C'est de ma faute."

Elle respira bruyamment, tentant de cacher sa douleur.

"Je vais partir, maintenant, ne vous inquiétez pas je sai soù aller, j'ai causé bien trop de souci ici"

Elle se releva et fit quelques pas, voyant que sa blessure ne l'empêchait pas de marcher elle regarda Yuan droit dans les yeux et lui fit une sourire un peu crispé.

"Aurevoir Yuan, et merci beaucoup pour ce que vous avez fait"

Elle marcha maladroitement vers la sortie.

La main glacée de la jeune fille semblait percuter la peau chaleureuse du maître comme un vent gellé pouvait balayer une plaine. Yuan eut un mouement de recule automatiquement qu'il regretta quand Gill se redraissa lentement.

"Non, Yuan, je suis vraiment désolée pour tout ce qui c'est passé, j'ai vraiment fait... n'importe quoi. C'est de ma faute."

A travers son bandeau, le regard du patriarche était rivé sur l'accusée. Mais l'accusée de quoi au juste ? Avoir subbit la folie (maiheu) de son disciple était-ce réellement un crime ? Ses expressions restèrent de marbres.

"Je vais partir, maintenant, ne vous inquiétez pas je sais où aller, j'ai causé bien trop de souci ici"

Sourire crispé. Yuan hocha la tête tristement. Elle ne pouvait pas partir. Il n'en pouvait plus de ces dépares qui enfermait la solitude avec lui. Ce qu'il n'avait pas réussit avec Keikoku, il le réussirait avec cette fillette.

"Aurevoir Yuan, et merci beaucoup pour ce que vous avez fait"

Les doigts tendus du patriarche se refermèrent autour du poigné de la jeune fille, le compressait.

"Je t'en prie n'agit pas stupidement. Dehors dans cet état où comptes tu aller ?"

Il la força gentillement à s'allonger à nouveau dans le canapé si confortable du salon.

"Je t'interdit également de penser ces bêtises. Tu n'y es pour rien...C'est lui qui..."

Ca phrase resta en suspend. Il se ratrappa en secouant la tête.

"Je suis sur qu'il y a une raison, il y a toujours une raison à ses actes. Que ce soit lui ou l'autre, ils ne sont ni l'un ni l'autre irréfléchit."

Il sourit amicalement, un sourire si réconfortant.

"Laisse moi t'aider et oublions ça. La porte de cet imbécile est peut-être fermée mais surment pas la mienne."

Il saisit un verre déposé sur la table dans lequel était plongé des granulles éfervésantes.

"Bois ça, ça va calmer la douleur."

Il tendit le médiquament vers la jeune fille.

"Et ne discute pas, cul-sec." ajouta-t-il d'un ton étrangement mélangé entre autorité et amusement

Yuan lui saisit le poignet au moment où elle se dirigea vers la porte, refusant de la laisser partir.

Mais pourquoi ? N'avait-elle pas fait suffisemment de mal à cet homme pour qu'il la laisse partir ? Pourquoi ne la fichait-il pas dehors ?
Gill se sentait atrocemement coupable, elle avait la sensation d'abuser de l'hospitalité de Yuan.

"Je t'en prie n'agit pas stupidement. Dehors dans cet état où comptes tu aller ?"

En fait, elle avait pensé retourné à l'auberge, tout simplement.
Ce n'était pas si loin après tout, enfin, si elle parvenait à retrouver son chemin...

Il la tira doucement sur le canapé, la forçant à se rasseoir, Gill ne se sentit pas de force à protester, elle était complètement vidée.

"Je t'interdit également de penser ces bêtises. Tu n'y es pour rien...C'est lui qui..."

Yuan s'interrompis quelques secondes et reprit la parole en hochant la tête.

"Je suis sur qu'il y a une raison, il y a toujours une raison à ses actes. Que ce soit lui ou l'autre, ils ne sont ni l'un ni l'autre irréfléchit."

Elle ouvrit la bouche, elle voulait que Yuan sache ce qui s'était passé mais il ne lui laissa pas le temps.
Il lui sourit chaleureusement et Gill sentit son coeur se réchauffer, tout le monde ne tenait pas à la mettre dehors visiblement.

"Laisse moi t'aider et oublions ça. La porte de cet imbécile est peut-être fermée mais surment pas la mienne."

Il lui tendit une verre d'eau avec des cachets.

"Bois ça, ça va calmer la douleur."

Gill observa le verre avec un certain recul, elle n'avait pas vraiment envie de prendre des médicaments, d'abord elle n'aimait pas ça, ensuite elle n'avait pas provoqué ses douleurs pour les faire disparaitre dés qu'elle avait un peu mal, non en fait elle avait très mal.

"Et ne discute pas, cul-sec."

Yuan semblait prendre un certain plaisir à jouer les protecteurs aussi Gill obéit-elle sagement sans protester.

Elle reposa le verre vide sur la table et grimaça légèrement lorsque son mouvement lui lança dans l'épaule.

"Yuan, écoutez...
Je veux vraiment que vous sachiez ce qui c'est passé, ce n'est pas vraiment de la faute de Keikoku."

Gill était vraiment fatiguée mais il était hors de question qu'elle s'endorme avant d'avoir pu expliquer à son hôte la situation.

"Je... je ne comprends pas trop ce qui c'est passé...
Lorsque vous êtes sorti, Keikoku s'est approché, il avait sorti un poignard et exigeait que je sorte...
J'aurais du l'écouter tout de suite et partir, cela aurait pu éviter tout ce qui est arrivé, il voulait juste que je partes."

Elle fit une pause, histoire de faire le point sur ses idées.

"Il a dit... des choses plutôt désagréables, il a eu des mots très durs et ça m'a beaucoup touché, j'avais l'impression de revivre ce que j'avais déjà vécu par le passé et ça a été trop. Je ne comprenais pas ce rejet, pourquoi est-ce qu'il me chassait ainsi."

Nouvelle pause.

"Ensuite je crois que j'ai complètement pété un plomb, quand je lui ai dit que je ne voulais pas partir il s'est encore avancé avec son poignard et je l'ai vraiment agressé.
J'ai cherché à le provoquer Yuan, ces blessures je ne les ai que parce que je les ai voulues, je l'ai provoqué exprès pour cela."

"En fait je pensais que s'il me faisiat suffisamment mal physiquement j'arriverais à oublier ses mots.
J'ai vraiment fait n'importe quoi et maintenant il est parti de chez vous à cause de moi"

Gill eut envie de pleure, elle était tellement stupide, irééfléchie, idiote et encore plmein d'autres choses.
Elle jeta un coup d'oeil à Yuan, elle ne savait pas comment il allait réagir et maintenant qu'il s'était occuppé d'elle elle ne voulait pas qu'il le jette à son tour dehors pour ce qu'elle avait fait, même si à ses yeux il était clair que c'était ce qu'elle méritait.

Toute résistance était inutile, la fillette l'avait bien compris. Un fin sourire comblé se crayonna modiquement sur le coin des lèvres étirrées du patriarche lorsque Gill avalla d'une traite le traitement. Une grimace forcée l'affecta un court instant. Yuan préférait imaginer que le goût du médicament lui était désagréable. L'espoir, ça vous donne vie mais en même temps vous ronge votre lucidité.

"Yuan, écoutez..." Reprit la jeune fille d'une voix chevronante. Les premiers effets de la fatigue. Yuan hocha la tête pour lui montrer sa présence et assurer son écoute.

"Je veux vraiment que vous sachiez ce qui c'est passé, ce n'est pas vraiment de la faute de Keikoku."

Sous le bandeau rougâtre, les sourcils du maître retombèrent sur ses yeux plissés. Pourquoi vouloir toujours donner une explication à la stupidité. Non laissez deviner...L'espoir de la compréhantion ?

"Je... je ne comprends pas trop ce qui c'est passé..."

Hochement de la tête. Elle prend sur ses épaules le poigt d'un problème qu'elle n'assimilait même pas, pire, qu'elle ne mesurait pas.

"Lorsque vous êtes sorti, Keikoku s'est approché, il avait sorti un poignard et exigeait que je sorte..."

La tête de Yuan semblait se détacher de son cou pour viser le sol. Dans quel sac pouvait-il bien mettre ce gosse ? Dans la catégorie des peureux qui n'accepte pas la confrontation ou alors dans celui tant rédouté des cinglés ? Réduire la vie à de grand conteneur de regroupement de personnes dites "les mêmes", c'est petit n'est-ce pas ? Petit, mais tellement humain.

"J'aurais du l'écouter tout de suite et partir, cela aurait pu éviter tout ce qui est arrivé, il voulait juste que je partes."

Etirrement d'un sourire ironiquement triste. Juste vouloir ... Cela ne servait à rien d'habiller d'un chapeau l'aberrasion. Simplement se laver les mains pour en sortir tout propre. Temps d'une pause avant que la jeune fille ne reprenne.

"Il a dit... des choses plutôt désagréables, il a eu des mots très durs et ça m'a beaucoup touché, j'avais l'impression de revivre ce que j'avais déjà vécu par le passé et ça a été trop. Je ne comprenais pas ce rejet, pourquoi est-ce qu'il me chassait ainsi."

Le patriarche voulu poser sa main pour offrire l'illusion d'un réconfort, mais il se retint, gêné du malheure de la gamine. Parfois, on peut se demander aisément quand on fait un pas en avant, on en faisait en réalité deux pas en arrière. La vie, un éternelle flash-back.

"Ensuite je crois que j'ai complètement pété un plomb, quand je lui ai dit que je ne voulais pas partir il s'est encore avancé avec son poignard et je l'ai vraiment agressé. J'ai cherché à le provoquer Yuan, ces blessures je ne les ai que parce que je les ai voulues, je l'ai provoqué exprès pour cela."

Le visage du maître ocialla sur le côté. Et revoilà le museau de l'incompéhantion.

"En fait je pensais que s'il me faisiat suffisamment mal physiquement j'arriverais à oublier ses mots. J'ai vraiment fait n'importe quoi et maintenant il est parti de chez vous à cause de moi"

Yuan ne mit pas longtemps avant de craquer. Ses bras s'enroulèrent autour de la jeune fille. Son souffle réchauffa la nuque, sa main carressa la chevelure (je ne suis pas pédophile!).

"Tu n'as pas à te mettre toutes ces saloperies en tête. Tu n'y es pour rien, je le m'intient. S'il était aussi blanc que tu ne le dis, il serrait parti à la place de te demander de replonger dans la solitude."

Il se détacha de la fillette.

"Tu n'es plus seule. Toutes les conneries qu'il a pu te dire, oublies les ... pas important. Ici, esseye d'être juste toi même, c'est tout. Ne condamne pas ton avenir à ton passé."

Il se leva aussitôt, atrappa une couverture en laine et la déposa à côté de Gill.

"Esseye quand même de dormir, il est tard."

Yuan la prit dans ses bras et caressa doucement ses cheveux dans un geste de réconfort.
Elle lui rendit maladroitement son étreinte mais avec son bandage s'était un peu difficile.

Néanmoins elle ne comprenait aps sa réaction.
Elle venait quand même bien de lui dire que c'était de sa faute si son disciple était parti ? Elle venait quand même bien de lui dire que c'était elle qui s'était jetée sur lui (... pour le frapper bien entendu) et non l'inverse.

Peut-être qu'elle n'avait pas été assez claire... peut-être qu'elel avait inconsicemment accusé Keikoku et que Yuan l'avait compris comme cela.

Il fallait pourtant qu'il comprenne !
Elle arrivait de nulle part comem ça, elle s'incrustait dans ce foyer où maitre et disciple vivaient ensemble tranquillement et puis elle fichait l'élève dehors !
Elle se dégoutait.

"Tu n'as pas à te mettre toutes ces saloperies en tête. Tu n'y es pour rien, je le m'intient. S'il était aussi blanc que tu ne le dis, il serrait parti à la place de te demander de replonger dans la solitude."

Comment ça il serait parti ?
N'y avait-il donc jamais eu d'autres solutions que le départ de Keikoku ?
Après tout il était ici chez lui, c'était à elle de partir, pas à lui.

Yuan s'écarta d'elle.

"Tu n'es plus seule. Toutes les conneries qu'il a pu te dire, oublies les ... pas important. Ici, esseye d'être juste toi même, c'est tout. Ne condamne pas ton avenir à ton passé."

c'était sans doute plus facile à dire qu'à faire.
On efface difficilement son passé, on vit son présent mais on peut encore changer son futur, elle allait s'y atteler dés maintenant, elle était reconnaissante envers Yuan et elle ferait tout pour ne pas le décevoir.

Elle comprit qu'elle ne devait plus parler de cela avec lui, peut-être était-il blessé et refusait-il de le lui montrer, il serait donc cruel de sa part d'insister.

Par contre il allait falloir qu'elle s'excuse auprès de Keikoku, elle serra les dents à cette perspective.
Elle n'était pas sûre qu'il veuille encore lui adresser la parole et elle ne voulait pas le harceler non plus.

Bah elle verra ce qui arrivera, cette ville était grande après tout, il était probable qu'elle ne croise plus Keikoku avant un bout de temps.

Yuan lui tendit une couverture.

"Esseye quand même de dormir, il est tard."

Gill comprit que cela rassurerait le patriarche de savoir qu'elle se reposait aussi accepta d'elle d'essayer même si elle doutait qu'elle y parvienne malgré le médicament.

"Merci Yuan, merci pour tout."

[Voilà!! Kei, tu peux me vénérer maintenant... ou pas en fait '^^

Gill : 23 XP. Franchement, c'est pas mal pour un premier combat. J'aimerais que tu décrives mieux l'Autre par contre, au début, je pensais que c'était vraiment un dédoublement de la personnalité, mais pas que les deux pouvaient agir en même temps, ça m'a induit en erreur à certains moments '^^. Après bha, ça, c'est moi quoi... '^^ Sinon heu... Rien à ajouter sur les commentaires de Kei... Utilises le décors (haha, personne ne fait ça, mais un pied de table, c'est redoutable comme arme! XD)

Kei : 24 XP... C'est peut-être parce je ne suis pas hyper bien en ce moment, mais il y avait des passages où je ne comprenais pas ce que tu faisais '^^

Voilà, n'oubliez pas de remplir vos grilles de combats les amis!]